Mobilité : bouger autrement pour un sport plus durable

 

Un enjeu majeur : réduire les émissions du premier poste de pollution

La mobilité constitue aujourd’hui le principal poste d’émissions de gaz à effet de serre dans le monde du sport. Que ce soit pour se rendre à l’entraînement, participer à une compétition ou assister à un match, les déplacements représentent une part considérable de notre empreinte carbone.
L’objectif est clair : réduire les émissions liées aux transports et favoriser des modes de déplacement plus sobres, accessibles et partagés.

 

Quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes

  • Les déplacements représentent 47 % de l’empreinte carbone du football et 62 % de celle du rugby.

  • En moyenne, 70 % des kilomètres parcourus pour la pratique sportive se font en voiture.

  • Lors d’un événement sportif, la mobilité génère jusqu’à 80 % des émissions totales.

  • L’impact carbone varie fortement selon le mode de transport : le train ou le vélo sont les plus vertueux, suivis du bus, tandis que la voiture individuelle et surtout l’avion demeurent les plus polluants.

 

Agir concrètement : vers une mobilité sportive responsable

La transition vers une mobilité plus durable repose sur une combinaison de solutions concrètes :

  • Favoriser les transports en commun, le covoiturage et la mobilité douce (marche, vélo, trottinette…).

  • Adapter les horaires et les lieux d’entraînement pour limiter les trajets.

  • Installer ou valoriser des stations vélo près des clubs et infrastructures sportives.

  • Mutualiser les transports entre clubs ou équipes voisines.

  • Développer des applications de covoiturage adaptées au milieu sportif.

  • Électrifier les véhicules utilisés par les structures sportives.

  • Encourager les réunions en visioconférence pour limiter les déplacements.

  • Mettre en place des incitations originales comme le “cashback buvette” pour les spectateurs présentant un titre de transport en commun.

 

Repenser les déplacements à grande échelle

Les déplacements longue distance restent les plus difficiles à décarboner. Pourtant, des marges de progression existent :
👉 Nos travaux montrent qu’il est possible de décarboner jusqu’à 99 % des trajets des spectateurs, y compris les déplacements européens, en privilégiant le train, le car ou la voiture électrique.
Les 1 % restants (principalement intercontinentaux) concentrent aujourd’hui 70 % des émissions d’un match international, du fait de l’usage quasi exclusif de l’avion.

La généralisation d’avions bas carbone d’ici 2050 apparaît peu réaliste au regard des contraintes techniques et économiques. Miser sur cette technologie incertaine mettrait même en péril la pérennité des compétitions internationales.
Il devient donc essentiel de réduire la dépendance à l’avion en raccourcissant les distances à parcourir et en rendant les matchs plus accessibles.

Des solutions concrètes émergent :

  • Redéfinir les calendriers sportifs, notamment internationaux, pour limiter les déplacements.

  • Rapprocher les matchs des spectateurs, favoriser les compétitions locales et régionales.

  • Modérer le rythme des compétitions et stabiliser le nombre de rencontres pour réduire les flux.

 

Des clubs déjà engagés

Certaines structures sportives montrent la voie :

  • Angers, Valenciennes et Nantes : gratuité des transports en commun pour les titulaires de billets ou abonnés.

  • Ligue de Football Professionnel (LFP) : offre couplée billet de match + ticket de transport (Licence Club).

  • Fédération Française de Football : subvention couvrant 50 % du coût d’installation de bornes électriques.

Et pour les particuliers : des primes à l’achat de vélos existent à plusieurs niveaux (national, régional, municipal).

 

Une solution locale : HEXECO, acteur de la mobilité durable

Partenaire du CDOS 31, HEXECO agit aussi pour encourager une mobilité plus responsable.
L’association propose des actions de sensibilisation lors d’événements, des stages et ateliers participatifs, et même des animations ludiques comme le vélo-mixeur, permettant de lier activité physique, énergie et plaisir.

 

Comment s’impliquer au niveau local ?

Les clubs et collectivités peuvent être moteurs du changement :

  • Créer un groupe de covoiturage ou adopter une application dédiée.

  • Installer une station vélo en partenariat avec la mairie.

  • Sensibiliser les pratiquant·es aux bienfaits du vélo et aux alternatives à la voiture individuelle.

 

En conclusion

Réduire l’impact carbone du sport passe inévitablement par une révolution des mobilités. Chaque déplacement réfléchi, chaque covoiturage organisé, chaque coup de pédale contribue à un sport plus sobre et plus durable.
C’est en bougeant autrement que le sport continuera à faire bouger le monde, sans épuiser la planète.

 

HEXECO vous accompagne : https://www.hexeco.fr/